Nous sommes une association de passionnés proposant des spectacles et animations historiques. Nous vous proposons des activités centrées sur l’Époque Moderne, couvrant les trois siècles dits « classiques » (XVIe, XVIIe et XVIIIe), de la Renaissance au début de la Révolution française.
bretteur, nom masculin (pour une femme on dit : bretteuse)
Personne qui aime se battre à l’épée.
Nos périodes historiques
Si nous couvrons une période allant de la Renaissance à la Révolution Française, nous avons cependant des périodes de prédilection.
Le XVIIème Siècle : Les Mousquetaires
Grâce au talent littéraire d’un auteur bien connu, la Compagnie des Mousquetaires du Roy et celle des Gardes du Cardinal ont laissé une empreinte indélébile dans le folklore français (alors que d’autres compagnies étaient tout aussi honorables).
Dumas s’est librement inspiré des Mémoires apocryphes du capitaine d’Artagnan (oui, il a existé) pour créer leur légende. Ces deux compagnies, malgré une rivalité que l’on ne niera pas, n’étaient pourtant pas non plus à couteaux tirés. Elles fusionneront même sous la régence du cardinal Mazarin.
De même, les Mousquetaires ont eu différents rôles durant toute leur existence. C’était des soldats rompu à l’art de la guerre de siège, brillamment illustré lors du siège de la Rochelle en 1633, une troupe de choc utilisée avec parcimonie, mais qui inspirait la peur à travers toute l’Europe. Puis, avec des événements comme l’arrestation de Cinq-Mars ou de Nicolas Fouquet, elle prit le visage d’un police politique, bras armé de l’arbitraire royal. Enfin, elle fut une grande école de formation d’officier pour les différents corps d’armée du roi.
1622 : Fondation de la compagnie des Mousquetaires de la Maison du Roy, anciennement chevau-légers, que l’on a armé de mousquets.
1626 : Fondation de la compagnie des Gardes du Cardinal, à la demande de Louis XIII, pour la protection personnelle du Cardinal de Richelieu
1634-1646 : Jean Armand du Peyrier, plus connu sous le nom de comte de Tréville, en devient le capitaine. La dissolution de la compagnie est prononcée en 1646 par Mazarin, qui craignait l’influence grandissante de Tréville.
1657 : Le Cardinal Mazarin refonde la Compagnie des Mousquetaires.
1661 : La compagnie des Gardes du Cardinal fusionne avec celle du Roy. La première compagnie sera appelée les Mousquetaires Gris, et la seconde les Mousquetaires Noirs, ceci dû à la couleur de la robe de leurs montures.
1667-1673 : Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan devient le capitaine des Mousquetaires Gris. Il mourra en 1673 lors du siège de Maastricht
Le XVIIIème siècle : l’Age d’or de la Piraterie
Au début du XVIIIème siècle, la guerre faisait rage en Europe, et ailleurs dans le monde de par le jeu des colonies. Toutefois, la fin brutale de la guerre de Succession d’Espagne par le traité d’Utrecht jette bien des corsaires dans le désarroi.
Ainsi, des capitaines se retournent contre ceux qui les employaient, pillant les ressources du commerce triangulaire dans les Caraïbes. Tous n’avaient pas les mêmes motivations : certains étaient idéalistes, d’autres pragmatiques, d’autres encore nihilistes.
De grands noms font surface : François l’Olonais, « Black Sam » Bellamy, Henry Every, William Kidd, Edward Low, « Calico Jack » Rakham, Batholomew « Black Bart » Roberts, Edward « Barbe Noire » Teach, et parmi ces dames, Anne Bonny, Mary Read et Ching Shih.
En 1706, réunissant plus de 1000 pirates, tout ce beau monde fonda la « République des Pirates » à Nassau, appliquant le fameux Code des Pirates écrit par Roberts.
Si en temps de guerre, ceux-ci étaient avaient une relation privilégiée avec les gouvernants, une fois celle-ci finie, cela se gâtera pour eux, leurs exactions étant de moins en moins bien acceptées. Au final, Woodes Rogers, nouveau gouverneur des Bahamas, arrivera en 1718 à Nassau avec une flotte, proposant le pardon royal pour ceux qui se rangeaient, et détruisant avec zèle ceux qui refusaient.
Des écrits très romancés, encore une fois, nous décrivent cette époque, avec des auteurs comme Oexmelin, véritable compagnon du pirate Henry Morgan, et Daniel Defoe, auteur apocryphe idéalisant les pirates, puis Robert Stevenson et son Île au Trésor.